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Investir dans la santé en Afrique, défis et opportunités : Nécessité d’adapter l’offre aux besoins

En marge de la TICAD8, le ministère de la Santé, a organisé le Samedi 27 août 2022 un séminaire intitulé « investir dans la santé en Afrique, défis et opportunités ». Une occasion pour mettre en valeur les atouts compétitifs de la Tunisie, notamment au niveau de l’industrie pharmaceutique, les services de soins médicaux et la formation. Une occasion de présenter les opportunités d’investissements avec le Japon que l’Afrique.

Dr. Boubaker ZAKHAMA, président de la chambre syndicale des cliniques privées, a estimé que l’investissement dans le secteur de la santé est à la fois une urgence et une obligation. Car, le droit à la santé reste sacré.

Dr. ZKHAMA a reconnu que l’investissement dans le secteur de la santé repose sur un ensemble d’exigences : un environnement bien adapté basé essentiellement sur la qualification des ressources humaines et la performance des établissements de santé, qui doivent s’inscrire régulièrement dans un système de management-qualité fiable ainsi que des lignes de financement performantes et variées qui assurent une amélioration continue des services.

Il s’est félicité, de ce fait, que la Tunisie dispose d’atouts considérables : sa position géographique qui fait d’elle une porte à l’Afrique, son capital humain confirmé, son infrastructure développée, son cadre juridique et règlementaire avantageux et sa bonne politique nationale. Sans parler de sa bonne maîtrise de la chaine de valeur.

Par ailleurs, Dr. Zakhama a relevé que les opportunités d’investissements restent énormes : La situation sanitaire de l’Afrique est malheureusement encore difficile. Le taux de mortalité infantile reste très élevé et est parfois 10 fois plus important que la moyenne internationale. De même, selon les statistiques disponibles, parfois 1% seulement des budgets nationaux sont alloués à la santé. Ce qui fait que le besoin d’investissement est très grand, sans parler, bien entendu, de l’importance de l’offre.

Dr. Zakhama a relevé également dans ce même contexte que l’engagement japonais est de son côté très important. Le japon cherche régulièrement à garantir un meilleur niveau de santé en Afrique à travers surtout le transfert de son savoir-faire.

Toutefois, il y a certains freins qui handicapent la garantie d’un rythme d’investissement accéléré. Il surtout retenu le manque du financement, la complexité de certaines questions comme celle du visa sanitaire, et la timidité des liaisons aériennes avec notamment les pays cibles.

Dr. Tahar Enneifar, président de la fédération nationale de la santé, a, quant à lui, observé que malgré ses atouts, la Tunisie doit absolument parfaire certains aspects, comme son attractivité, et l’accessibilité à travers la généralisation du visa électronique.

De son côté, Mr, Ghazi MEJBRI, PDG SMEDI et président de la chambre syndicale des entreprises de soutiens aux services médicaux, pense qu’en plus de la dynamisation du partenariat tripartite, il est nécessaire que les investissements ciblent les secteurs prioritaires, comme l’hospitalisation à domicile, et la multiplication des centres de diagnostic et de soins.